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    Pourquoi diminuer l'éclairage cabine au décollage et à l'atterrissage ?

L'éclairage en cabine est diminué lors des phases de décollage et d'atterrissage afin que les yeux des passagers s'adaptent à l'obscurité au cas ou il faille évacuer l'avion à la lueur des moyens de signalisation.

 
    Un avion de ligne peut-il faire une descente d'urgence ?

Oui, cela est prévu dans un cas bien particulier: La dépressurisation rapide de la cabine.

La cabine qui est gonflée en permanence afin qu'il règne à l'intérieur de l'avion une pression suffisante pour le confort des occupants, peut brutalement se "vider" si un trou apparaît dans la structure de l'avion ou si survient un dysfonctionnement des systèmes de pressurisation.

Dans une telle situation, l'équipage est prévenu par une alarme s'il n'a déjà ressenti le problème au niveau des oreilles. Une fois confirmée la nécessité de descendre au plus vite rejoindre une altitude ou il est possible de respirer sans masques, l'équipage entreprend une descente d'urgence. Entre temps les masques sont tombés devant les passagers afin qu'ils puissent respirer en attendant que l'avion soit suffisamment bas.

Techniquement parlant, cette procédure n'a rien de spectaculaire contrairement à ce que le cinéma nous montre habituellement. Il s'agit en pratique d'une descente normale à ceci près qu'on cherche à maintenir une vitesse la plus élevée possible et que l'on sort les aérofreins. La vitesse maximum ainsi visée est en réalité très proche de celle de descente normale. Les passagers ressentiront quelques vibrations dues à la sortie des aérofreins. Mais ils seront certainement plus occupés par d'éventuelles douleurs au niveau des oreilles ainsi que part l'utilisation des masques.

Il arrive que l'on descende de cette façon (avec les aérofreins sortis et près de la vitesse maximale) en vol régulier si pour une raison ou pour une autre, l'avion est un peu haut sur son plan de descente. Aussi, nombreux êtes vous certainement à avoir vécu une telle descente sans jamais vous en être rendu-compte. Certaines compagnies dont les pilotes sont réputés pour être particulièrement…"dynamiques", pratiquent couramment ce genre de descente sans que cela n'ai jamais posé le moindre problème aux passagers. ;-)

Note: Sur Concorde, la descente d'urgence peut être entreprise également en cas de détection d'une dose anormale de rayonnements cosmiques. A ma connaissance, cette éventualité ne s'est jamais présentée en réalité en 30 ans d'exploitation.

 
    D'ou vient l'oxygène à destination des passagers ?

Il y a à bord plusieurs façon de fournir de l'oxygène aux passagers. Pour ce qui est du vol normal, il n'est pas nécessaire de rajouter de l'oxygène dans l'air de la cabine car celle-ci est pressurisée. Par contre, en cas de panne de pressurisation, des masques tombent devant les passagers afin de leur fournir de l'oxygène le temps que l'équipage fasse descendre l'avion suffisamment bas pour que l'air soit respirable sans apport d'oxygène. On considère qu'en dessous de 3000 mètres environ, l'utilisation des masques n'est plus obligatoire. La chute des masques est soit automatiquement lorsque les systèmes de l'avion détectent une pression insuffisante en cabine soit manuelle, les pilotes pouvant déclencher eux-même la chute des masques.

L'oxygène ainsi fourni peut provenir soit de bouteilles d'oxygène sous pression, soit de cartouches produisant l'O2 par réaction chimique et ayant une durée limitée.

Lorsque les masques tombent, le fait de tirer sur l'un d'eux pour s'en saisir ouvre le robinet d'oxygène du masque et percute éventuellement la cartouche chimique si l'avion est équipé de tels dispositifs. Le débit est continu.

En cas de dépressurisation, la quantité d'oxygène embarqué est suffisante pour laisser aux pilotes le temps de descendre à une altitude ou l'air est respirable y compris en cas de survol montagneux ou il est tenu compte du temps nécessaire pour rejoindre une zone où l'on peut descendre suffisamment en toute sécurité. Cet impératif peut amener soit à embarquer de l'oxygène supplémentaire, soit à choisir une route compatible avec la durée de fonctionnement maximale des cartouches chimiques. Cet oxygène est appellé "oxygène de subsistance".

En cas de chute accidentelle des masques, il convient d'être très prudent vis à vis de toutes sources de feu. En effet, dans une cabine saturée en oxygène le risque d'incendie est fortement augmenté.

Il existe également des bouteilles d'oxygène destinées à faire face à un éventuel malaise d'un des occupants de l'avion. Il s'agit de l'oxygène de premier secours. D'autres bouteilles peuvent être embarquées à la demande pour pourvoir aux besoins de passagers insuffisants respiratoire, particulièrement lors des évacuations sanitaires où des passagers malades sont installés sur civières. On parle alors d'oxygène thérapeutique. D'autres équipements encore peuvent fournir de l'oxygène pour des besoins annexes. Ces équipements ne sont pas à la disposition des passagers. Il s'agit de masques ou de cagoule de protection respiratoire à la disposition des membres de l'équipage au cas ou ils doivent évoluer en présence de fumées. Les pilotes quand à eux, disposent de masques à pose rapide (moins de 5 secondes) protégants également les yeux. Il s'agit de l'oxygène de "protection respiratoire".

 
    Qu'est ce que la turbulence ?

Les trous d'air ne sont pas des "trous" à proprement parler. Il est impossible qu'un espace dans l'atmosphère soit "vide" d'air. Il s'agit en réalité des mouvements verticaux de l'atmosphère. Ceux-ci peuvent êtres provoqués par beaucoup de phénomènes différents. Parmi ceux ci, on trouve le relief qui, comme un calliou dans une rivière, provoque des remous au seins de la masse d'air. L'échauffement du sol peut créer des courant ascendants chers aux vélivoles qui seront ressentis comme des turbulences très sèches parfois. Ce phénomène qui prend naissance au seins de masse d'air en ascension se rencontre logiquement au seins des nuages dit "instables", sièges de ces mouvement verticaux. Le plus dangereux d'entre tous étant le cumulonimbus, le nuage d'orage. Enfin les turbulences en ciel clair (CAT) sont provoquées à haute altitude, par la friction entre deux masse d'air de vitesses et/ou de direction différentes ce qui provoque tes tourbillons parfois très violents. Ce phénomène se rencontre particulièrement à proximité des courants jet ou "jet stream" vers 10 000 m d'altitude.

 
    Y a t-il des radeaux de survie dans les avions ?
Oui en cas de survol maritime c'est à dire au cas ou l'avion se retrouve au-dessus de l'eau, à une distance d'un aérodrome se prêtant à un atterrissage d'urgence supérieure à la plus courte des deux distances suivantes:
  • 400 milles marins ( 741 km)
  • 2 heures de vol à la vitesse de croisière

L'avion doit alors emporter des canots de sauvetage ou des toboggans convertibles en canot en nombre suffisant pour porter toutes les personnes à bord. S'il s'agit d'un avion de plus de 30 passagers, la capacité en place assise doit permettre de contenir tous les occupants en cas de perte d'une des embarcations de capacité maximale.

Chaque canot dispose d'un lot de survie et d'au moins deux balises de détresses fonctionnant sur les fréquences de détresse internationales.

 
 
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version 2.0 - 2001