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Comment ça marche ?

Un appareil photo, c'est pas bien compliqué : c'est un boîtier et un objectif.
L'utilisateur tourne des bagues qui modifient l'emplacement des lentilles dans l'objectif (grossissement et mise au point), qui gèrent la zone d'arrivée de la lumière (ouverture), ou qui contrôlent la rapidité avec laquelle la pellicule sera mise en présence de l'image fournie via l'objectif (vitesse d'obturation).

Un appareil entièrement réglable doté d'un objectif séparable du boîtier s'appelle "reflex".

Boîtier + objectif
  (crédit photo : Tomcat)



Grossissement

Selon votre objectif, vous pouvez obtenir un grossissement plus ou moins important. La "focale" est un chiffre en millimètres, qui oscille généralement entre 15 et 800.

Un objectif de 15 millimètres ("fisheye") permet d'obtenir une photo de quasiment toute l'hémisphère située devant l'appareil photo. C'est souvent très artistique mais rarement fiable au niveau des lignes, une hémisphère concentrée sur un rectangle de papier ne pouvant être fidèlement reproduite.

Les objectifs "grand public" sont souvent autour de 35 à 50 mm. 50mm, c'est l'objectif standard. Tout ce qui est plus petit s'appelle "grand angle" et tout ce qui est plus gros est un téléobjectif.

Aujourd'hui, on ne voit plus que des zooms sur le marché grand public.
Les zooms permettent de faire varier le grossissement en fontion des choix de l'utilisateur : généralement de 28 à 80 mm et de 80 à 300mm.

Plus le grossissement est important, plus la zone d'arrivée de la lumière est petite : il faut donc compenser cette baisse de luminosité par une augmentation de la sensibilité de la pellicule, et/ou une ouverture maximale, et/ou une vitesse relativement lente.

Zoom sur 75 et 300mm

  (crédit photo : Tomcat)



Mise au point

Là c'est pas compliqué : la mise au point, c'est faire en sorte que les lentilles soient positionnées de façon à ce que l'image soit nette.

Si c'est mal fait, l'image sera floue.

Pour cette fonction, on a recours depuis quelques années à un système appelé "autofocus" qui gère lui-même la mise au point.
Sur les reflex modernes, il suffit généralement d'enfoncer le déclencheur à mi-course pour effectuer une mise au point automatique sur le sujet au centre du viseur.

Bague de mise au point
  (crédit photo : Tomcat)



Ouverture

L'ouverture, c'est la façon dont le diaphragme est positionné.
Le diaphragme c'est une sorte de filtre qui se ferme et s'ouvre dans l'objectif pour réguler l'arrivée de la lumière et la profondeur de champ.
La profondeur de champ, c'est la zone de netteté en avant et en arrière du sujet sur lequel la mise au point a été effectuée.

Une grande ouverture laisse donc toute la lumière entrer dans l'objectif : ce sont les plus petits chiffres (4, 4.5, 5.6, 6.7). La profondeur de champ est alors très réduite : le paysage derrière le sujet sera flou.
Une petite ouverture va filtrer la majorité de la lumière : 13, 16, 19, 22, 27... La profondeur de champ est maximale : la zone de netteté est très étendue.

Bague d'ouverture
  (crédit photo : Tomcat)


La gamme d'ouvertures disponibles dépend de l'objectif utilisé.

Une petite ouverture est préférable car la photo sera un peu plus nette. Mais elle nécessite beaucoup de lumière, il faudra donc avoir un objectif à grossissement raisonnable, et/ou une pellicule à forte sensibilité, et/ou une vitesse réduite.

Mouvements du diaphragme (ouvert - moyennement fermé - très fermé)
  (crédit photo : Tomcat)



Vitesse d'obturation

Quand vous appuyez sur le déclencheur, vous faites basculer un miroir qui obstruait la pellicule. En basculant, il permet l'exposition de cette pellicule.

Plus on laisse le miroir ouvert longtemps, plus la quantité de lumière arrivant sur la pellicule va être importante.
Il convient de ne pas faire durer cette période, car c'est ce qui provoque le "flou de bougé" : si l'appareil bouge ne serait-ce qu'un tout petit peu, la photo sera floue.

Mouvements du miroir (baissé - en mouvement - ouvert)
  (crédit photo : Tomcat)


Il y a un choix de vitesses assez important sur les boîtiers.

  • Les vitesses très lentes (de la pause à 1/2 seconde) sont destinées aux photos "artistiques", elles permettent par exemple de jouer sur le déplacement des lumières la nuit. Quasiment aucun intérêt en ce qui concerne la photo d'avions.

  • Les vitesses lentes (1/2 à 1/90 sec) ne sont pas recommandées si l'on n'utilise pas de trépied ou de support pour l'appareil : le flou de bougé, surtout avec un objectif à fort grossissement, est courant.

    Molette de réglage de la vitesse d'obturation
      (crédit photo : Tomcat)

  • Les vitesses moyennes (1/125 à 1/500 sec) sont les plus recommandées dans le domaine qui nous intéresse : quel que soit le grossissement de l'objectif ou la sensibilité de la pellicule, c'est généralement dans cette gamme qu'on trouvera le réglage le mieux adapté.
    Ces vitesses sont suffisamment rapides pour ne pas avoir de flou de bougé lorsqu'on suit un avion en vol, et assez lentes pour permettre d'avoir généralement une marge de manoeuvre quant à la pellicule ou l'ouverture utilisée.

  • Les vitesses rapides (1/750 à 1/2000) sont pratiques pour les utilisateurs débutants qui ont peur de faire un flou de bougé en utilisant un gros téléobjectif lorsqu'il s'agit de suivre un avion très rapide.
    Elles ne se justifient pas vraiment pour un utilisateur averti, à moins d'avoir à photographier un aéronef extrêmement véloce...

  • Les vitesses très rapides (1/3000 et au-delà) ne servent que si on a à photographier la percussion des solos des Blue Angels ou de la Patrouille de France, ou si on a le soleil de face dans un téléobjectif avec un avion en contre-jour (Ce genre de photo est à déconseiller fortement à quiconque ne sait pas exactement ce qu'il fait : risque de cécité).
Rafale M devant le soleil
  (photo : Peter Steehouwer, with permission - www.steehouwer.com)


Percussion des solos des Blue Angels : vitesse de rapprochement de 1000 km/h
  (crédit photo : Tomcat)

 
Rédacteur : Tomcat
 
 
 
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version 2.0 - 2001