Il y a à bord plusieurs façon de fournir de
l'oxygène aux passagers. Pour ce qui est du vol normal, il n'est pas nécessaire de rajouter de l'oxygène dans
l'air de la cabine car celle-ci est pressurisée. Par contre, en cas de panne de pressurisation, des masques
tombent devant les passagers afin de leur fournir de l'oxygène le temps que l'équipage fasse descendre l'avion
suffisamment bas pour que l'air soit respirable sans apport d'oxygène. On considère qu'en dessous de 3000
mètres environ, l'utilisation des masques n'est plus obligatoire. La chute des masques est soit automatiquement
lorsque les systèmes de l'avion détectent une pression insuffisante en cabine soit manuelle, les pilotes pouvant
déclencher eux-même la chute des masques.
L'oxygène ainsi fourni peut provenir soit de bouteilles d'oxygène sous pression, soit de cartouches
produisant l'O2 par réaction chimique et ayant une durée limitée.
Lorsque les masques tombent, le fait de tirer sur l'un d'eux pour s'en saisir ouvre le robinet d'oxygène du
masque et percute éventuellement la cartouche chimique si l'avion est équipé de tels dispositifs. Le débit
est continu.
En cas de dépressurisation, la quantité d'oxygène embarqué est suffisante pour laisser aux pilotes le temps de descendre à une altitude ou
l'air est respirable y compris en cas de survol montagneux ou il est tenu compte du temps nécessaire pour
rejoindre une zone où l'on peut descendre suffisamment en toute sécurité. Cet impératif peut amener soit à
embarquer de l'oxygène supplémentaire, soit à choisir une route compatible avec la durée de fonctionnement
maximale des cartouches chimiques. Cet oxygène est appellé "oxygène de subsistance".
En cas de chute accidentelle des masques, il convient d'être très prudent vis à vis de toutes sources de feu.
En effet, dans une cabine saturée en oxygène le risque d'incendie est fortement augmenté.
Il existe également des bouteilles d'oxygène destinées à faire face à un éventuel malaise d'un des
occupants de l'avion. Il s'agit de l'oxygène de premier secours. D'autres bouteilles peuvent être embarquées
à la demande pour pourvoir aux besoins de passagers insuffisants respiratoire, particulièrement lors des
évacuations sanitaires où des passagers malades sont installés sur civières. On parle alors d'oxygène
thérapeutique. D'autres équipements encore peuvent fournir de l'oxygène pour des besoins annexes.
Ces équipements ne sont pas à la disposition des passagers. Il s'agit de masques ou de cagoule de protection
respiratoire à la disposition des membres de l'équipage au cas ou ils doivent évoluer en présence de fumées. Les
pilotes quand à eux, disposent de masques à pose rapide (moins de 5 secondes) protégants également les yeux. Il s'agit de l'oxygène de "protection respiratoire".
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